Pendant ce temps... nous faisons avancer la science!
A tous ceux qui douteraient (de bien mauvaise volonté) de notre immersion totale dans nos projets respectifs, voici un petit aperçu de mon quotidien de chercheuse en littérature.
Lu (et essayé de comprendre) aujourd'hui:
(...) C'est parce que l'invention fictionnelle ne peut constuire son univers qu'en utilisant la structure représentationnelle canonique et qu'en même temps elle met hors circuit la question de la référence transcendante qui est le corrélat fonctionnel de la relation de renvoi immanente, qu'elle ne peut pas ne pas comporter un élément de "comme si", de feintise.
Pour expliciter cela, un exemple a précédé la phrase, à propos d'une histoire de licornes vues et de chevaux jamais vus.
Et l'auteur continue:
Et en effet, dans l'invention fictionnelle, ces référents posés de par la nature même de la représentation mentale ne sont pas la source causale de la représentation qui les construit - comme c'est le cas dans la représentation canonique - ni ne deviennent à leur tour une force causale susceptible de produire la réalité correspondante - comme c'est le cas dans la représentation en tant que cause intentionnelle de la production d'un objet.
(Jean-Marie Schaeffer, Pourquoi la fiction?, Paris, PUF, 1999, coll. Poétique, p. 155)
Maintenant, le premier d'entre vous qui a réussi à comprendre ces deux phrases en moins de deux minutes sans relire est invité à dîner (entrée-plat-dessert gastronomiques) chez nous dès notre retour en Europe - à nous faire savoir, explication 'décodée' à l'appui, via les commentaires...
La photo est celle de Stanisław Witkiewicz, dramaturge, peintre et théoricien de l'art polonais.
(...) C'est parce que l'invention fictionnelle ne peut constuire son univers qu'en utilisant la structure représentationnelle canonique et qu'en même temps elle met hors circuit la question de la référence transcendante qui est le corrélat fonctionnel de la relation de renvoi immanente, qu'elle ne peut pas ne pas comporter un élément de "comme si", de feintise.
Pour expliciter cela, un exemple a précédé la phrase, à propos d'une histoire de licornes vues et de chevaux jamais vus.
Et l'auteur continue:
Et en effet, dans l'invention fictionnelle, ces référents posés de par la nature même de la représentation mentale ne sont pas la source causale de la représentation qui les construit - comme c'est le cas dans la représentation canonique - ni ne deviennent à leur tour une force causale susceptible de produire la réalité correspondante - comme c'est le cas dans la représentation en tant que cause intentionnelle de la production d'un objet.
(Jean-Marie Schaeffer, Pourquoi la fiction?, Paris, PUF, 1999, coll. Poétique, p. 155)
Maintenant, le premier d'entre vous qui a réussi à comprendre ces deux phrases en moins de deux minutes sans relire est invité à dîner (entrée-plat-dessert gastronomiques) chez nous dès notre retour en Europe - à nous faire savoir, explication 'décodée' à l'appui, via les commentaires...
La photo est celle de Stanisław Witkiewicz, dramaturge, peintre et théoricien de l'art polonais.
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